Février 2025 / Temps de lecture estimé : 2 minute(s)
Entrée en vigueur le 1er septembre 2023, la réforme des retraites a modifié les conditions de départ à la retraite. L'âge légal a ainsi été décalé à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968, et pour les années de naissance précédentes, il a été relevé de façon progressive de 62 à 64 ans.
Une réforme considérée comme injuste et inutile par certains, et à laquelle une majorité de Français s’est opposée.
Lors de son discours de politique générale donné le mardi 14 janvier, le nouveau Premier ministre François Bayrou a dit vouloir revenir sur cette réforme des retraites et annoncé une renégociation, notamment sur le départ à 64 ans.
Dans ce cadre, il a également annoncé un « conclave » de trois mois pour réviser la réforme des retraites (notamment le départ à l’âge de 64 ans, qui fait l’objet de nombreuses critiques). Une mission a par ailleurs été confiée à la Cour des comptes pour fournir des chiffres « indiscutables ».
Si l’abrogation pure et simple et le vote d'une nouvelle loi reste peu probable, il est possible que la réforme actuelle soit gelée, comme le demande le PS.
Les différents scénarios envisagés
Selon certains médias, le Premier ministre serait enclin à une suspension du texte actuel pendant six mois. D'après La Tribune dimanche, l'exécutif envisage une mise en pause jusqu'à l'été, ce qui laisse le temps aux partenaires sociaux pour réviser et améliorer le texte, notamment sur les sujets les plus sensibles (pénibilité, petites retraites, etc). La suppression de l'âge légal à 64 ans pourrait aussi être proposée, dès lors que l'équilibre financier est respecté. L’âge légal de départ en retraite reviendrait alors à 62 ans.
Cependant, la droite s'oppose au gel du texte demandé par le PS, au motif que le coût associé serait trop élevé. Quelle option sera choisie par le premier Ministre ? Celui-ci pourrait décider d'attendre les discussions sur le budget prévues à la fin du mois de janvier, à moins qu’il ne laisse carte blanche aux partenaires sociaux.
Une chose reste certaine : en cas d’échec des négociations, la réforme actuelle resterait en vigueur, malgré l’insatisfaction qu’elle génère.
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